Paris Place Financière

Paris; principale place financière européenne, où les professionnels du droit, de l’audit, de la certification, de la communication, ainsi que les autorités de contrôle facilitent grandement l’accès aux capitaux et la liquidité des titres.

Ainsi toute activité de fusions acquisitions, transmission d’entreprises, financement et ce qu’on designe en général corporate banking entre dans notre champs d’ interventions. Seuls ou en partenariat, CCF-PPF (Paris Place Financière) est le carrefour qui peut accompagner votre stratégie financière.

NEWS:

Place de Paris :05.06.2024: le Parlement adopte définitivement la loi sur l’attractivité financière

Fruit d’un long compromis entre l’Assemblée nationale et le Sénat, le texte de loi sur l’attractivité financière de la France, porté par le député Alexandre Horoyd, est voté avec ses deux mesures phares : le droit de vote multiple et le plafonnement des indemnités des traders. Explications.

L'assemblée nationale et le Sénat sont parvenus à un compromis sur le texte de loi sur l'attractivité financière.L’assemblée nationale et le Sénat sont parvenus à un compromis sur le texte de loi sur l’attractivité financière. (Crédits : Reuters)

L’Assemblée nationale a définitivement adopté, mercredi 5 juin, la loi sur l’attractivité financière, un texte proposé et défendu par le député Renaissance Alexandre Holroyd. Le texte de loi intègre plusieurs précisions souhaitées par le Sénat lors de son vote le 3 mai dernier, et comporte surtout de nouvelles mesures concernant le plafonnement des indemnités de licenciements des traders, principal point de désaccord entre deux chambres.

L’objectif de cette loi vise à dynamiser la place financière de Paris face à la concurrence des autres places financières, comme Londres, New York ou même, au sein de la zone euro,

PARIS, 12 mai (Reuters) – First Abu Dhabi Bank et Zenith Bank du Nigeria vont ouvrir à Paris de nouvelles antennes.

L’annonce du « campus européen » de Morgan Stanley à Paris intervient alors que le président Emmanuel Macron se prépare à lancer le sommet annuel « Choose France », destiné à attirer les grandes entreprises et les investisseurs étrangers en France. 100 emplois de cadres financiers seront crées en plus des 400 déjà existants.

Jean-Charles Simon (Paris Europlace) : Traders, pas de plafonnement aux prud’hommes – 24/04

Le Brexit continue à profiter à la place financière parisienne. Deux ans après l’ouverture de ses nouveaux bureaux, avenue Marceau à Paris, Goldman Sachs renforce ses équipes en banque d’investissement.

La banque américaine a confirmé à L’Agefi des informations de Bloomberg et du Financial Times selon lesquelles le responsable des activités dédiées aux institutions financières (Financial Institutions Group, FIG) pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, Dirk Lievens, avait déménagé le mois dernier de Londres vers la capitale française.

Les banques américaines «choisissent la France», voici pourquoi

( extrait de la revue CAPITAL)

Les grandes banques américaines envisagent d’étendre leur modèle à la France et à l’Europe et elles escomptent des synergies et des retombées sur leurs activités nord-américaines, selon notre chroniqueur Alain Lemasson (Centrale & Insead), ancien banquier.

Paris - La Défense

© Alexander Spatari/Getty Images – Paris – La Défense

Alain Lemasson

Par Alain LemassonCentrale & Insead – ancien banquierPublié le 08/06/2024 à 20h00

La venue récente à Paris des dirigeants des plus grandes banques du monde a laissé beaucoup de Français perplexes. S’agissait-il, comme cela a été suggéré, d’une prévente aux enchères des banques françaises, ou plus vraisemblablement d’une invitation à investir dans les secteurs les plus variés de l’économie ? En partie sans doute, mais la dimension de ces institutions et surtout leur rôle majeur dans le développement de la finance mondiale laisse entrevoir d’autres ambitions, du côté américain comme du côté français.

Nul besoin en effet de venir à Paris s’il était seulement question de l’achat de telle ou telle banque, ou d’investir dans certaines cibles industrielles. Ces banques sont parfaitement équipées pour faire à distance le travail d’investigation et d’analyse, quitte à négocier au dernier moment l’accord des autorités françaises. En fait, il s’agit surtout de banques d’affaires actives sur les marchés financiers, en trading notamment et en gestion de fonds d’investissement. Ce qui intéresse la France et l’Europe, c’est le modèle américain. Et ce qui intéresse les grandes banques américaines, c’est l’extension de leur modèle à l’ensemble du continent européen, mais aussi les synergies et les retombées sur leurs activités nord-américaines.À lire aussi : Choose France : les 5 chiffres fous de ce rendez-vous du pays avec les investisseurs

Amorcer l’Europe financière

Un chiffre permet de prendre conscience de leur importance. En termes de capitalisation boursière (valeur en Bourse), JP Morgan et Bank of America représentent en effet à elles deux, sept fois l’ensemble BNP, Société Générale et Deutsche Bank ! Mais au-delà de leur taille proprement dite, c’est leur capacité à capter l’épargne privée à grande échelle et à l’investir en capital-risque qui les différencie de leurs homologues européennes.

Ces deux banques ont tissé l’une et l’autre sur ce modèle des réseaux actifs d’un point à l’autre du territoire américain. JP Morgan est par exemple propriétaire du plus gros hedge fund de la planète, un terme qui désigne un fond dont le ratio risque/potentiel de gain est particulièrement élevé. Et c’est précisément dans le domaine des fonds d’investissement que l’Europe a son plus grand retard. Les statistiques de la Direction du Trésor font état de 25 milliards de dollars investis en capital-risque en Europe en 2020, contre… 145 milliards aux États-Unis

Les banques américaines veulent offrir de nouveaux débouchés aux épargnants américains

L’intérêt des mastodontes américains pour l’Europe s’explique aussi par la possibilité de proposer de nouveaux débouchés aux épargnants américains. Le choix de Paris se justifie quant à lui par le rôle promoteur continu de la France dans ce domaine. Les obstacles à contourner sont immenses, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de convaincre les pays européens de la nécessité d’ouvrir les frontières bancaires, d’harmoniser les fiscalités et les dispositifs d’assurance notamment, un travail en cours depuis plusieurs années mais longtemps freiné, par l’Allemagne notamment.

Réduire l’écart entre l’Europe et les États-Unis

La France compte sur la puissance et le professionnalisme des banques américaines pour sensibiliser ses partenaires et les épargnants européens à l’intérêt de l’investissement en capital-risque. Il est certain qu’une partie de l’épargne ainsi drainée partira aux Etats-Unis, comme c’est déjà le cas, mais, c’est le «prix» à payer pour l’amorce d’un mouvement favorable à l’économie européenne, et donc à la réduction de l’écart entre l’Europe et les États-Unis.

Alain Lemasson (Centrale & Insead), ancien banquier, chroniqueur pour Capital