C’est clair: on n’est pas les plus intelligents, les plus diplômés, les plus puissants ni même les plus rapides de tous les traders…
On doit avoir le taux de caractériels le plus élevés de la profession (suivez mon regard), les autodidactes y sont meilleurs que les économistes, nos investisseurs sont deux fois plus méfiants -et radins- que sur le souk de Marrakech, et on est des escargots a côté des algo des puissants ordinateurs de wall street.
Sauf que tous nos concurrents plus rapides, plus intelligents, plus « moulés » que nous, ont fait perdre de l’argent à leurs clients en 2018 alors que notre résultat moyen /par client est de + 85 % l’année dernière tout confondu. Y compris ceux qui sont restés 3 semaines, qui ont gagné 5 % et se sont sauvés en croyant qu’ils avaient eu de la chance …
Non on n’est pas les plus rapides les plus ceci les plus celà. On est juste les plus agiles !
A une époque ou ce n’est plus forcement le plus gros qui gagne, mais le plus adaptable pour savoir contourner les positions installées, et en un temps ou l’intelligence artificielle est encore loin de rivaliser avec les BONNES interprétations de marché, l’agilité est ce qu’on a trouvé de mieux pour anticiper les arbitrages probables.
Non pas qu’on ne trouvera pas d’autres traders aussi agiles que nous dans de grandes banques ; mais nos traders ont un plus ! La liberté. Ils ne rendent compte qu’à leurs clients. Pas de structure et de managers interposés pour valider les changements soudains, pas de Bâle II ou III a provisionner et donc d’actifs à cantonner qui va réduire la performance moyenne et ralentir le processus.
Et ça, c’est une ÉNORME différence …
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